Guide de présentation du manuscrit

Ce guide a pour objectif de faciliter la présentation d’un manuscrit par l’auteur et de s’assurer qu’il se conforme aux règles.

1. DIRECTIVES GÉNÉRALES

L’orthographe et la syntaxe

La Revue Canadienne de Géographie Tropicale attend des auteurs que leur article soit rédigé conformément aux règles courantes d’orthographe et de syntaxe. Une relecture attentive est donc exigée de la part des auteurs avant soumission. Il faut souligner que pour ce motif relativement élémentaire, un article qui ne respecterait pas les règles élémentaires d’écriture pourra être refusé.

Personne  ressource

Si un article à plus d’un auteur, la rédaction souhaite avoir le nom de la personne ressource avec laquelle elle doit communiquer. Ce nom peut être clairement indiqué lors de l’envoi de l’article. À cette fin, on indiquera l’adresse postale et les numéros de téléphone et de télécopieur si possible, et surtout l’adresse électronique.

Dactylographie
Écrit à interligne simple avec des marges de 2.5 cm de format lettre, l’article doit être soumis en fichier Word et en caractères Segoe UI Symbol. L’article ne doit pas excéder 15 pages, illustrations incluses. Toutefois, dans des cas exceptionnels et justifiés, la revue peut admettre pour certains articles de fond des textes de 15 à 25 pages, illustrations incluses. Pour les comptes rendus de lecture (recensions d’ouvrages) et des textes d’opinion (rubrique débat), un maximum de 5 pages.

Page-titre
On suivra le modèle suivant:

Titre :
Auteurs :
Institution :
Courriel :

La page-titre doit renfermer toutes les informations nécessaires pour identifier le ou les auteurs de l’article.

Page des résumés

Elle est réservée aux résumés en français et anglais (pas plus de 150 mots chacun) ainsi qu’aux mots-clés (cinq) en français et en anglais.

Première page de texte

La première page de texte reprend le titre de l’article sans le nom de l’auteur. Le titre doit être traduit en anglais pour les textes français et en français pour les textes anglais.

Remerciements
S’il y a lieu, les remerciements seront sur une page distincte placée à la fin de l’article.

Divisions du texte

La division entre les parties du texte suit une hiérarchisation fondée sur l’utilisation des capitales. Les divisions sont justifiées à gauche et adoptent le modèle suivant :

Premier degré (capitales et gras) : Introduction, les principaux titres dans le texte et la conclusion

Deuxième degré (capitales et léger) : les sous-titres dans le texte

Troisième degré (capitale et léger) : les sous-titres dans le texte

NB : la rédaction invite vivement l’auteur ou les auteurs à se limiter si possible aux titres et aux sous-titres. Il faut éviter les sous-titres de troisième degré à moins qu’ils se justifient.

2. CITATIONS ET APPELS DE RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 

Les citations doivent toujours être placées entre des guillemets français (« citation », avec espace insécable après le guillemet ouvrant et avant le guillemet fermant) ou anglais (“quotation” sans espace intérieur) selon la langue du manuscrit et ce, indépendamment de la langue de la citation. Les citations de plus de cinq lignes sont composées en retrait par rapport au corps du texte, sans guillemets.

La référence bibliographique suit immédiatement le guillemet indiquant la fin de la citation mais avant le point de terminaison de la phrase. Elle comporte le nom de famille de l’auteur, l’année de publication et la page si nécessaire, le tout entre parenthèses. Voir l’exemple ci-dessous :

« La valeur d’un homme se résume à sa capacité à analyser les situations les plus difficiles avec humilité et détermination » (Soumahoro, 2014 :15).

Dans le cas des références bibliographiques sans citation, l’usage varie :

La valeur d’un homme se résume à sa capacité à analyser les situations les plus difficiles avec humilité et détermination (Soumahoro, 2014 :15).

Selon Soumahoro (2014:15), la valeur d’un homme se résume à sa capacité à analyser les situations les plus difficiles avec humilité et détermination.

L’usage des expressions idem et ibidem (ibid.) évite de répéter la référence bibliographique, mais seulement dans les cas où les renvois se suivent immédiatement. L’emploi d’idem suivi du folio de la page se rapporte à l’ouvrage cité immédiatement avant, mais à une page différente, alors qu’ibid renvoie au même ouvrage et à la même page. Tout comme les renvois complets, ces expressions sont placées entre parenthèses après la citation et avant le point.

2.1 Notes et appels de notes

Les auteurs sont invités à éviter l’emploi des notes. Si ce procédé est indispensable, l’appel de chaque note se fera dans le texte à l’aide d’un chiffre arabe en position supérieure (exposant) placé idéalement à la fin de la phrase, avant le point (par exemple6).

Dans la version du texte destinée à la rédaction, l’auteur place les notes en bas de page. Les notes sont numérotées de façon continue à l’intérieur d’un même chapitre ou d’un même article. L’appel de note précède toujours le signe de ponctuation et le guillemet dans une citation placée dans le texte, et précède le signe de ponctuation dans une citation en retrait.

Exemple : «Les hommes sont des mortels1.» Les hommes «sont des mortels1». Ou encore : Les hommes sont des mortels1.

Les notes sont regroupées à la fin du manuscrit avant la bibliographie. En aucun cas les notes ne doivent servir à donner une référence bibliographique qu’il est possible d’indiquer directement dans le texte.

2.2 Références bibliographiques

Les références bibliographiques sont regroupées après le texte. Elles seront présentées selon les normes suivantes :

Livre : NOM [en majuscule], Prénom [suivie d’un point], Année. Titre de l’ouvrage, ville, éditeur.

Chapitre d’un ouvrage collectif : NOM, Prénom., Année. Titre du chapitre, dans Nom du directeur de l’ouvrage (sans majuscules), Initiale du prénom et point, Titre de l’ouvrage, Lieu, Editeur, nombre de pages (p. xx-yy.).

Article : NOM [en majuscule], Prénom [suivie d’un point], Année. « Titre de l’article », Nom de la revue, vol., n°, numéro des pages (p. xx-yy.).

Sources sur Internet : Indiquer au minimum le nom du site, [En ligne] adresse URL, date de mise en ligne et date de consultation.

Livre (un auteur)

GEORGE, Pierre., 1990. Le métier de géographe : un demi-siècle de géographie, Paris, Armand Colin.

Livre (deux auteurs)

GEORGE, Pierre et TRICARD, Jean., 1954. L’Europe centrale, Paris, Presses universitaires de France.

Livre (plus de deux auteurs)

DE ROSNAY, Joël et al., 1996. La plus belle histoire du monde – Les secrets de nos origines, Paris, Éditions du Seuil.

Ouvrage collectif

COLLECTIF, 1989. La ville et le fleuve, Paris, Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, Actes du 112e Congrès national des Sociétés savantes.

Publication gouvernementale

Canada, Commission royale sur l’union économique et les perspectives de développement du Canada (Commission Macdonald), Rapport, Ottawa, Ministère des Approvisionnements et Services, 1985, 3 volumes.

Thèse 
SOUMAHORO, Moustapha., 2003. Activité humaine et développement durable dans la région montagneuse de l’ouest de la Côte d’Ivoire : le cas du pays Toura, Thèse de doctorat, Québec, Université Laval, Département de géographie.

Article provenant d’un périodique

SOUMAHORO, Moustapha., 2009. « Des discours aux pratiques du développement en Afrique : une réflexion sur la problématique du développement local dans le milieu rural Toura (Côte d’Ivoire) » Africa Development, Vol. XXXIV, No.1, pp. 125–145.

Article dans un ouvrage collectif

Singo, Douo Geneviève., 2007. « L’ingérence des hommes dans les affaires de femmes : rapport conflictuel ou rapport de complémentarité ? » dans Bearth Thomas (dir.), Dynamique du Genre : le cas toura (Côte d’Ivoire), Éditions livres Sud EDILIS, pp. 219-236.

Article (Référence électronique)

Raoul Étongué Mayer et Moustapha Soumahoro, « Espaces urbains africains sub-sahariens, changements et conflits spatiaux», Revue canadienne de géographie tropicale/Canadian journal of tropical geography [En ligne], document 1, URL: https://revuecangeotrop.ca/, mis en ligne le 15 mai 2014, consulté le 25 mai 2014.

Référence à un site Internet

Statistique Canada, 2014. Année mondiale de la statistique 2013 [en ligne], http://www.statcan.gc.ca/, consulté le 23 avril 2014.

2.3 Tableaux et figures

Les tableaux, graphiques et figures doivent être faits dans des formats simples et standards et être regroupés dans un fichier qui sera transmis à la rédaction en même temps que le texte. L’auteur doit identifier clairement les lieux d’insertion des tableaux et graphiques à l’intérieur du texte (insérer tableau 1 ici ; insérer tableau 2 ici) si cela s’avère nécessaire. Les tableaux, graphiques et figures doivent être identifiés et numérotés en chiffres arabes et présentés clairement avec un titre précis et concis. Les renvois dans le texte se font entre parenthèses à la fin de la phrase (tableau 1). Les références aux figures dans le texte sont placées entre parenthèses à la fin de la phrase (figure 1). Il en est de même pour les graphiques. Afin de faciliter leur reproduction, les photographies soumises doivent être de bonne qualité. Les références à ces documents sont placées entre parenthèses à la fin de la phrase (photo 1). Il est vivement souhaité de transmettre les fichiers informatiques ayant servi à construire les figures et graphiques dans le format original au logiciel qui a servi à construire le fichier (ex.: Excel, MapInfo, Arcview, Illustrator, etc.).

Le format des images

La Revue Canadienne de Géographie Tropicale recommande fortement aux auteurs de bien vérifier que les illustrations aient une résolution suffisante pour être lisibles à l’impression, au moins 200 à 300 dpi. Dans le cas contraire, il faut s’attendre à une lisibilité pauvre, ce qui réduirait énormément la qualité de votre travail et pourrait être une cause de rejet de l’illustration.

Lorsqu’il s’agit d’une image que l’auteur insère dans un document Word prévue dans le corps de l’article, elle devrait faire un minimum de 1 000 pixels de large. Par contre, pour ce qui concerne un fichier placé en annexe, sa largeur devrait être comprise entre 2 500 et 3 500 pixels.

Il est également important de faire en sorte que la qualité de l’image subisse le moins de dégradations possibles au cours de son traitement et de s’assurer qu’une version retravaillée est autant que possible fidèle à l’originale. En effet, il faudra s’assurer notamment qu’au moment de la réduction d’une image, les proportions hauteur/largeur sont bien conservées. Puisque la publication se fait en ligne sur le Web, il faut s’assurer que l’enregistrement de l’image se fait en format GIF, JPEG ou PNG. Par contre, le format JPEG ou PNG est vivement conseillé.

Si l’auteur soumet à la revue, un article contenant très peu d’illustrations, la rédaction conseille d’utiliser le format PNG. Dans le cas contraire ou l’article comporte plusieurs illustrations, le format JPEG sera approprié d’autant plus que le poids d’un fichier PNG est cependant plus important que pour un fichier au format JPEG.

Jusqu’à sa dernière modification, l’image ne devrait donc être enregistrée que dans des formats sans perte (PSD, PNG, TIFF) et ensuite au format JPEG ou GIF. Le format PNG est le plus recommandé.

3. QUELQUES RÈGLES TYPOGRAPHIQUES 

3.1 Signes de ponctuation et espacements

Il faut absolument éviter de placer un espace fine avant les signes de ponctuation (point, virgule, point-virgule, point d’exclamation, point d’interrogation, trait d’union, barre oblique), sauf pour le deux-points, le tiret long, la parenthèse ouvrante, le crochet ouvrant et le guillemet ouvrant. On laisse un espacement après les signes de ponctuation, à l’exception du trait-d’union, de la barre oblique, de la parenthèse, du crochet ouvrants et de l’apostrophe.

3.2 Les nombres

Les nombres de un à neuf inclus s’écrivent en lettres tandis que les nombres à partir de 10 s’écrivent en chiffres. Toutefois, les nombres des deux catégories s’écrivent tous en chiffres lorsqu’ils se trouvent dans une même phrase.

3.3 Quelques règles à observer

Espacement et virgule

À l’exception des nombres inférieurs à 10 000 (9999), il faut mettre un espace fine entre les groupes de trois chiffres (15 2014). Lorsqu’il y a des décimales, il faut mettre une virgule (1,5).

Mesures et échelles

Les mesures utilisent le système métrique international. Il faut donc éviter si nécessaire de fournir les mesures en pied ou pouce. On place l’abréviation sans mettre de point après un chiffre tout en assurant de mettre un espace entre les deux (2014 km; 1,5 m; 3 cm; 10 mm). Quant aux échelles numériques, elles s’écrivent de la manière suivante : 1/25 000 ou 1:25 000.

Pourcentages et chiffres romains

Les nombres exprimant des pourcentages s’écrivent toujours en chiffres et utilisent le symbole % séparé par une espace fine (15 %; 1,5 %). Cette règle s’applique également pour mille (‰). Les chiffres romains servent à qualifier les chapitres, les manifestations périodiques et les siècles. Pour les dates, il faudra les écrire de la manière suivante : XXe et non XXIème, 17e et non 17ème, 1er et 1er, 1re et non 1ère.

Mots étrangers et les noms des personnes

Tout mot étranger utilisé dans un article doit être en italique. Il importe que les prénoms soient écrits au complet (Moustapha Soumahoro et non M. Soumahoro) aussi dans la bibliographie que dans les notes de bas de page.

3.3 Les abréviations 

Pour la clarté et une facilité de lecture et de compréhension du texte, il faut éviter de les utiliser, sauf entre parenthèses dans le texte, ou s’il s’agit des abréviations conventionnelles courantes dans la bibliographie et les notes.

3.4 Numéros et sigles

Le mot numéro s’abrège en n° au singulier et nos au pluriel, sans points abréviatifs, lorsqu’il est immédiatement précédé du nom qu’il qualifie et suivi d’un nombre écrit en chiffres. Pour les sigles, la tendance actuelle qui s’impose veut qu’ils s’écrivent en capitales sans points abréviatifs (ONU; FMI; FAO) et non séparées par un espace. Lorsqu’on a un sigle qui est à sa première mention dans un texte, on placera le sigle entre parenthèses après sa signification longue. Par exemple, le Contact interculturel francophone de Sudbury (CIFS). Par la suite, on pourra utiliser le sigle dans tout le texte.

Lorsque le sigle peut se prononcer, devenant donc un acronyme, on peut l’écrire en bas de casse avec une capitale initiale et même sans capitale initiale.

Exemple : Unesco, Onuci

3.4 Capitale ou bas de casse?

  • Bas de casse au générique s’il est suivi d’un nom propre, capitale s’il est suivi d’un nom commun (le musée de l’Ontario, l’Académie des sciences de la mer).
  • Bas de casse au générique s’il est suivi d’un spécifique (le ministère du Plan, la rivière Bleue).
  • Capitale à l’adjectif s’il est placé avant le spécifique, bas de casse s’il est après (le Bon Moment, les Temps jadis).
  • La raison sociale élimine toutes les règles (l’Université Laurentienne, la Banque Royale du Canada, la Confédération des syndicats nationaux).

Points cardinaux

Les points cardinaux prennent la capitale lorsqu’ils désignent une région ou une étendue de territoire (les relations entre le Nord et le Sud, le Nord de l’Ontario).

En bas de casse lorsqu’ils servent seulement à l’orientation (les relations du nord au sud, une ville située au sud-est de l’Ontario).

Peuples et habitants

On met la capitale aux noms de races, de peuples et d’habitants (les Noirs, les Ontariens, les Sudburois).

Les adjectifs de peuples, d’habitants, de races et de langues prennent le bas de casse et le trait d’union au besoin (la littérature canadienne-française, la politique allemande, il parle français).