Réponses paysannes à l’étalement urbain en Côte d’Ivoire : cas du village de Bribouo dans le périurbain de Daloa

Peasant responses to urban sprawl in Ivory Coast: case of the village of Bribouo in the peri-urban area of Daloa

KRA Koffi Siméon & KANGA Koco Marie jeanne


Résumé :  Depuis plus d’un quart de siècle, la ville de Daloa, troisième pôle urbain de la Côte d’Ivoire connaît des transformations tant spatiales que démographiques qui affectent les activités agricoles dans le péri urbain. Cet article analyse l’impact de cette urbanisation rapide sur le village de Bribouo, situé à deux kilomètres de la ville. La démarche méthodologique qui a guidé cette étude comprend d’une part des investigations documentaires sur la question de l’urbanisation de façon générale et particulièrement en Côte d’Ivoire. Les documents ont été consultés dans les bibliothèques et centres de documentation des universités, des centres de recherche et la mairie de Daloa. D’autre part, des enquêtes de terrain ont été réalisées auprès de personnes ressources. L’étude conclut que l’étalement de Daloa phagocyte les espaces de cultures des villages environnants depuis 1988. Cependant, les retombées financières de ces lotissements profitent beaucoup moins aux populations villageoises. Par conséquent, on assiste de plus en plus à une reconversion de certains paysans aux activités informelles. D’autres par contre optent pour le morcellement des terres et la vente de leurs espaces agricoles pour éviter leur accaparement par les autorités urbaines. Pour résoudre durablement ce problème, cette contribution fait quelques recommandations de solutions.

Mots clés : Côte d’Ivoire, Daloa, Bribouo, Étalement urbain, Réponse paysanne 

 

Abstract : For more than a quarter of a century, the city of Daloa, the third urban center of Côte d’Ivoire, has undergone both spatial and demographic changes that affect agricultural activities in the peri-urban area. This article analyzes the impact of this rapid urbanization on the village of Bribouo, located two kilometers from the city. The methodological approach which guided this study includes, on the one hand, documentary investigations on the question of urbanization in general and particularly in Côte d’Ivoire. The documents were consulted in the libraries and documentation centers of universities, research centers and the town hall of Daloa. In addition, field surveys were carried out with resource persons. The study concludes that the sprawl of Daloa has been sucking up crop areas in surrounding villages since 1988. However, the financial benefits of these developments benefit the village populations much less. Consequently, we are witnessing more and more retraining of some peasants to informal activities. Others, on the other hand, opt for the fragmentation of land and the sale of their agricultural land to avoid it being taken over by urban authorities. To permanently solve this problem, this contribution makes some recommendations for solutions. 

Keywords : Côte d’Ivoire, Daloa, Bribouo, urban sprawl, Peasant response 

 

Plan

Introduction
Méthodologie
Résultat
La dynamique urbaine de la ville de Daloa
L’impact de l’étalement urbain sur le village de Bribouo
Les stratégies des populations de Bribouo face à l’étalement de la ville de Daloa
Discussion
Conclusion

 

Texte intégral                                                                                Format PDF

INTRODUCTION

Tout comme ailleurs dans le monde, l’urbanisation et l’étalement urbain sont des défis qui retiennent toujours l’attention. En Afrique subsaharienne, les phénomènes d’urbanisation et d’étalement urbain se font à un rythme accéléré sans commune mesure (Banque Mondiale, 2005). La population urbaine en Afrique s’élève actuellement à 472 millions d’habitants, mais elle va doubler pour atteindre un milliard d’habitants en 2040 (Banque Mondiale, 2017).

En Côte d’Ivoire où le taux d’urbanisation était de 43 % en 2014 (INS, 2015) l’urbanisation et l’étalement urbain se retrouvent au cœur de la politique d’aménagement de l’État qui appuie le programme de municipalisation des zones rurales, l’appropriation de l’espace urbain et périurbain.

Située dans le centre-ouest forestier ivoirien, Daloa est la troisième grande ville du pays. Elle est le reflet de cette urbanisation rapide. Ancienne cité coloniale, cette ville est aujourd’hui la capitale régionale du Haut-Sassandra. Fort de ce statut, elle abrite de nombreux services publics et parapublics. Daloa est donc un pôle de développement économique régional. La population de cette cité forestière est passée de 173 107 habitants (RGPH, 1998) à 266 324 habitants en 2014 (RGPH, 2014). Le nombre d’habitants atteste d’une croissance rapide de l’ordre de 30,61% par an. Cette forte démographique induit l’étalement urbain qui se fait au détriment des surfaces agricoles périurbaines. D’une superficie de seulement 393 hectares en 1962, elle est passée à 838 hectares en 1975, 1118,25 hectares en 1980 et à 9650,75 hectares en 2014 (Mairie Daloa, 2014). Bribouo, village situé à deux kilomètres de la ville de Daloa est ouvert sur la surface urbaine (cf. figure 1).

Figure_1

Figure 1 : Localisation de la zone d’étude

Cette localité, sans être intégrée à la ville, subit déjà les impacts de l’étalement de ladite ville, à l’instar d’autres villages environnants. Le but du présent article est d’identifier les stratégies adoptées par les populations rurales de Bribouo face à l’étalement de la ville de Daloa. Tour à tour, nous aborderons la croissance spatiale désordonnée de la ville de Daloa, ses conséquences sur le village de Bribouo et enfin la stratégie adoptée par les populations face à l’étalement urbain.

MÉTHODOLOGIE

Les aspects méthodologiques qui sous-tendent cette étude intègrent les observations de terrain, la recherche documentaire, les enquêtes par questionnaire et les entretiens.

La recherche documentaire a porté sur différentes sources à savoir la recherche bibliographique et l’analyse des cartes. La recherche bibliographique nous a permis de circonscrire le sujet. L’analyse des cartes a contribué au suivi du changement des phénomènes spatiaux. Il s’agit notamment des cartes topographiques du site de la ville de Daloa datant de 1967 et de 1998 et les plans directeurs d’urbanismes qui font un diagnostic de l’existant de Daloa ; notamment les activités économiques, l’évolution de l’espace urbain.

L’enquête sur le terrain a été effectuée avec l’aide d’un guide interprète qui a rendu possible nos interactions avec la population cible. Ainsi, par son canal, 90 ménages sur les 163 que compte le village ont été enquêtés. Dans le ménage, seul le chef de ménage, détenteur du droit terrien a été interrogé. Le questionnaire administré a porté sur leurs identités, leurs activités économiques, les superficies agricoles perdues du fait de l’avancée urbaine et les stratégies adoptées pour y faire face. Des entretiens avec des responsables du service technique de la mairie de Daloa, de la direction régionale de l’urbanisme, des cabinets de géomètre sont été également mené. De même, des entretiens avec le chef du village, les notables, l’association des jeunes et des femmes ont permis de recueillir des avis sur le sujet.

RÉSULTAT

LA DYNAMIQUE URBAINE DE LA VILLE DE DALOA

La ville de Daloa, connaît une augmentation rapide de sa population (cf. figure 2). De seulement 2811 habitants en 1921, la population de la ville de Daloa est passée à 266 324 habitants en 2014 (RGPH, 2014), soit un taux d’accroissement moyen annuel de 7,9%. Ce graphique indique que Daloa a amorcé sa croissante démographique en 1988. Ainsi, en seulement vingt-six ans soit de 1988 à 2014, la population de cette localité a connu une augmentation plus forte qu’elle ne l’a été en soixante-sept ans c’est-à-dire de 1921 à 1988.

Figure_2

Source s : INS, RGPH, 1988, 1998 et 2014
Figure 2 : Evolution de la population de Daloa de 1921 à 2014

Cette capitale régionale abrite diverses structures administratives, des institutions scolaires, des centres de formation professionnelle et même une université. Cette croissance démographique s’est accompagnée d’un étalement urbain sans précédent. Comme l’indique la figure 3, le développement spatial de la ville est amorcé peu avant l’indépendance du pays. De 217,75 hectares en 1955, l’espace urbain a atteint 9650,75 hectares en 2014(cf. figure 3).

 Figure_3

Source : Service Technique Mairie (Daloa, 2007), MCU (Daloa, 2014), nos enquêtes 2017
Figure 3 : Evolution en hectares de l’espace urbain de Daloa de 1955 à 2014

De moins de 2000 hectares jusqu’en 1988, la superficie de Daloa avoisine les 10000 hectares depuis 2014. La ville a connu une augmentation assez accélérée en seulement 7 ans (de 2007 à 2014) qu’elle en a été en 52 ans (1955 à 2007) auparavant. L’espace urbain de Daloa a presque doublé de 2007 à 2014.

Cet étalement urbain se fait dans toutes les directions. Du Nord au Sud, tout comme de l’Est à l’Ouest. Aujourd’hui, les lotissements se font en direction des villages de Tapéguhé au nord, Zépreghué à l’est, Wandaguhé au sudetBribouo à l’ouest (cf. figure 4).

Figure_4

Source : RGPH, 1998 (Dessin : Loba, 2014)
Figure 4 : Evolution de l’emprise urbaine de la ville de Daloa de 1998 à 2014

L’IMPACT DE L’ÉTALEMENT URBAIN SUR LE VILLAGE DE BRIBOUO

Le village de Bribouo subit de plein fouet l’étalement de la ville de Daloa. Cette extension de la ville fait fi du découpage administratif. La ville dans son expansion grignote en effet le territoire de la sous-préfecture de Gboguhé. Bribouo, dernier village de cette sous-préfecture et situé aujourd’hui à seulement deux kilomètres de la ville de Daloa sur l’axe Daloa-Zoukougbeu, voit son terroir se rétrécir de jour en jour. L’impact de l’avancée urbaine se matérialise dans l’espace par la délocalisation du corridor de sécurité à l’entrée ouest de la ville. Ce corridor dit de « Man » était initialement situé à la limite des deux sous-préfectures en l’occurrence Daloa et Gboguhé. Depuis 2014, il s’est déplacé de plus de 100 m dans le sens Daloa-Bribouo. Les conséquences sont beaucoup plus perceptibles sur le plan agricole. Avec l’avancée de la ville, de vastes étendues de terre occupées par des cultures sont loties en vue des constructions immobilières (cf. photo 1).

 Photo_1

Source : Nos enquêtes, mars, 2017
Photo 1 : une parcelle de culture lotie à Bribuo

Sur cette photo, se perçoit une borne à l’intérieur d’un champ de manioc situé à la périphérie de la ville. La présence de cette borne dénote de l’insécurité foncière pour l’activité agricole. La durée de vie de cette exploitation est donc limitée. En effet, cet espace agricole peut disparaître dans un futur proche au profit des constructions immobilières. Principale source de revenu pour la population, l’activité agricole est sujette à une rude compétition foncière avec l’immobilier. Plus de53% des enquêtés affirment avoir perdus des parcelles agricoles sans contrepartie financière.

Ces pertes de terre arables par les villageois existent à des proportions variables. Certains paysans ont perdu la totalité de leurs espaces agricoles quand d’autres n’en ont perdu qu’en partie (cf. figure 5).

Figure_5

Source : Nos enquêtes, 2017
Figure 5 : Répartition des paysans selon les parcelles perdues du fait de la poussée urbaine en 2017

Les superficies des terres perdues par les paysans varient de 0 à plus de 50 hectares. Ceux qui ont perdu environ 5 hectares sont les plus nombreux environ 40%.

Pour faire face à ce problème, deux options s’imposent aux paysans. La première consiste à demander des parcelles agricoles à d’autres propriétaires qui souhaitent demeurer dans le secteur agricole. Malgré cela, ils restent confrontés à d’autres problèmes dont celui de l’écoulement de leurs productions sur le marché de Daloa. Sous prétexte que le village de Bribouo appartient à une autre sous-préfecture, les syndicats de transporteurs n’autorisent pas les taxis communaux à s’y rendre. Les récoltes doivent alors transportées à vélo ou à moto pour ceux qui en ont les moyens. Si l’avancée de la ville de Daloa se fait au mépris de la division administrative entre les deux sous-préfectures, il n’en est pas de même au niveau du transport. La seconde option est la reconversion en une autre activité informelle.

LES STRATÉGIES DES POPULATIONS DE BRIBOUO FACE À L’ÉTALEMENT DE LA VILLE DE DALOA

Face au préjudice foncier qu’ils subissent du fait de l’étalement urbain, les paysans usent de plusieurs stratégies pour tirer profit de leur patrimoine.

La première a consisté à la culture de plantes pérennes sur les espaces agricoles. Par cette action, le paysan espère être dédommagé en cas de lotissement de ces espaces. Malheureusement, cette pratique a connu des limites à travers l’expérience de certains villages proches. En effet, des propriétaires terriens de plusieurs espaces lotis n’ont pas été dédommagés.

Pour conserver leur droit terrien, la seconde stratégie adoptée aujourd’hui est le morcellement de ces parcelles par les villageois eux-mêmes. Cette politique de morcellement des terres est justifiée par deux raisons. Il s’agit d’une part, de bénéficier des retombées financières de leur terre et d’autre part de prendre des mesures sécuritaires. 80% des personnes interrogées, estiment que la gestion foncière est dominée par l’État.

Pour exprimer leur ressentiment, les paysans disent de façon récurrente : « ils font pression sur nous pour prendre nos terres et ne nous donnent rien en retour ». Pour préserver leurs droits sur les terres, les propriétaires terriens, en collaboration avec des géomètres, morcellent et vendent leurs terres. Cette action ne pose pas assez de problèmes dans sa réalisation dans la mesure où le propriétaire a la possibilité de payer le géomètre en nature c’est-à-dire en lui octroyant une partie des lots. Certains n’hésitent même pas à détruire leurs champs pour procéder à un morcellement. Cette pratique est pour eux la meilleure façon de ne pas se retrouver perdants face à l’avancée de la ville avec pour corolaire la destruction de ressources naturelles.

Pour ces propriétaires terriens, le morcellement des terres agricoles est une activité rentable, car les prix des lots de 500 à 600 mètres carrés varient entre 500 000 et 600 000 FCFA selon leur emplacement. La politique de morcellement des parcelles agricoles par les paysans de Bribouo est pour eux une mesure de sécurisation du patrimoine foncier.

DISCUSSION

De plus en plus, l’on assiste en périphérie des villes à une amplification de l’étalement urbain. Cet étalement urbain, est d’autant plus préoccupant en ce sens qu’il engendre des impacts considérables sur le milieu, tant sur le plan économique, social, qu’environnemental. De tous les problèmes engendrés par ce phénomène, le plus évoqué reste la disparition des terres agricoles. En effet, l’étalement urbain induit d’importantes pertes de terres agricoles des zones périphériques au profit du développement des résidences. C’est pourquoi Sainteny (2008 :8-9) souligne que « l’étalement urbain vient aujourd’hui en concurrence directe avec les productions agricoles alimentaires et énergétiques, d’autant plus qu’il se fait d’abord au détriment de l’agriculture urbaine et périurbaine qui représente 50 % de la valeur ajoutée agricole ». De même, Oura (2012 : 8) conclut qu’à Anyama et à Bingerville, la disparition des terres cultivables du fait de l’étalement de la ville d’Abidjan a entraîné la baisse de l’activité agricole. Ce phénomène conduit à la fois à une diminution, un morcellement et une instabilité à long terme des espaces agricoles les plus productifs et les plus proches des centres de consommation. Par conséquent, il met en cause la possibilité de développer des circuits courts d’approvisionnement en produits vivriers locaux.

Pour faire face aux effets subis par l’étalement urbain, les populations concernées essaient tant bien que mal de développer des stratégies de résilience. Les populations de Bribouo à cet effet, ont trouvé le morcellement des terres comme solution au maintien de leur droit sur leur terre. Cependant, si cette méthode se présente comme une solution pour compenser les dédommagements qui se font souvent désirer, elle est de loin la panacée au problème de l’étalement urbain. En effet du fait de sa proximité de Daloa, la pression foncière exercée sur cette localité va accroitre la ruée sur les terrains à sa périphérie. Les résultats de Loba (2008 :4) et ceux de Oura et Kanga (2017 : 266), d’une étude similaire à Bingerville montrent que des villages sont phagocytés et sont devenus des quartiers du fait de l’étalement de cette ville. Aujourd’hui, de nombreux paysans ont perdu tout droit sur leur terre et la pratique de l’agriculture tient à des arrangements entre paysans et nouveaux acquéreurs. La disparition des terres cultivables entraîne la baisse de l’activité agricole et l’augmentation du chômage dans les villages. La communauté villageoise rencontrée craint pour la survie leur activité face à la forte pression foncière au profit de l’immobilier.

CONCLUSION

La population de Daloa s’est fortement accrue ces dernières années. Cette croissance démographique a entrainé son extension spatiale vers les bassins de productions agricoles périurbains. Cette périurbanisation s’est traduite dans l’espace par la disparition de vastes terroirs voués à l’agriculture à Bribouo. Elle affecte dangereusement les productions agricoles susceptibles d’apporter un excédent alimentaire à la ville. La perte considérable des terres arables a pour corollaire une reconversion en masse de la paysannerie. Les populations de Bribouo ont trouvé le morcellement des terres comme la solution au maintien de leur droit sur ces terres. Cependant, cette pratique ne résout pas le problème de l’étalement urbain. Dans ce contexte, la sécurité alimentaire des citadins de Daloa est menacée.

Le problème de l’étalement urbain se pose de nos jours et nécessite donc des solutions idoines. À ce titre, il faut concevoir des villes compactes. La densification apparaît comme la solution qui permet de construire là où sont les besoins en intervenant sur les espaces déjà bâtis et équipés, sans grignoter davantage les espaces naturels et agricoles en périphérie des villes. Il faut donc aller vers cette densité dans l’occupation de l’espace urbain. Nous pensons pour notre part que la recherche de solution à ce problème doit se faire dans un cadre de concertation de tous les acteurs concernés issus de tous les secteurs et de tous les niveaux de prise de décision. Il y va de la survie de l’agriculture sur le long terme. D’ailleurs, la meilleure sécurisation des terres ne réside pas à un lotissement villageois mais plutôt à l’obtention d’un titre de propriété notamment un titre foncier.

 

Références bibliographiques

Alla Della (1991). Dynamique de l’espace périurbain de Daloa, étude géographique, Thèse de doctorat 3è cycle, Abidjan, Université de Cocody, IGT, 453 p.

Atta Koffi (1978). Dynamique de l’occupation de l’espace urbain et périurbain de Bouaké (Côte d’Ivoire). Paris, ORSTOM, Thèse de 3è cycle, 296 p.

Banque Mondiale (2005). Politique nationale d’urbanisation dans les pays en développement, éd. Economat Washington, 204 p.

Banque Mondiale (2017). Rapport sur l’urbanisation en Afrique : pour soutenir la croissance, il faut améliorer la vie des habitants et des entreprises dans les villes, Rapport, Département Britannique de Développement International, 6 p.

Politique nationale d’urbanisation dans les pays en développement, éd. Economat Washington, 204 p.

Banzo Marie Thérèse (1994). Dynamique de l’espace périurbain et stratégies des producteurs agricoles, la périphérie sud-est de Mexico, Thèse de doctorat, Université de Toulouse, le Mirail, 325 p.

Cour J. M. (1996). Les enjeux de l’urbanisation en Afrique de l’Ouest, Economie et Humanisme, pp. 4-5.

Coussy Jean, Hugon Philipe, Sudrie Olivier (1983). Dépendance alimentaire et urbanisation en Afrique subsaharienne, Nanterre, cahier CERED, n°2, pp. 213-254.

DERRUAU Max (1998). Géographie humaine, Paris, Armand Colin, 6è éd., 467 p.

DIAHOU Yapi Alphonse (1992). Notes sur les demandeurs de terrains à Daloa, in État et société dans le tiers monde de la modernisation à la démocratisation, Paris, Sorbonne, pp. 113-128.

Duchemin Jean-Paul, Trouchaud Jean-Pierre (1968). Données démographiques sur la croissance des villes de Côte d’Ivoire, In Les petites villes de Côte d’Ivoire, Abidjan, ORSTOM, pp. 22-38.

Elong Joseph Gabriel (2011). L’élite urbaine dans l’espace agricole africain : exemples camerounais et sénégalais ; Paris, L’harmattan, 289 p.

Fosset Robert (1987). Les fonctions des villes, Hatier, Paris, pp. 246-251.

Koukougnon Wilfrid (2012). Milieu urbain et accès à l’eau potable : cas de Daloa (Centre-ouest de la Côte d’Ivoire), Thèse Unique, Abidjan, Université Félix Houphouët-Boigny, IGT, 365 p.

Mairie-Daloa (2015). Plan d’urbanisme de référence et développement agricole périurbain, 175 p.

Marguerat Yves (1992). L’urbanisation de l’Afrique noire et ses conséquences, In Annales Université Benin, série lettres, Tome XII, pp. 135-144.

Marry Solène, Arantes (2013), URBIA. « Etalement et densité : quels enjeux urbains ? » Les Cahiers du développement urbain durable, Observatoire universitaire de la Ville et du Développement durable, 2013, pp.195-217

Loba Akou Don Franck Valéry (2008). « Les déterminants de la dynamique spatiale de la ville de Bingerville (sud de la Côte d’Ivoire) de 1960 à nos jours », EchoGéo [En ligne], 13 | 2010, mis en ligne le 20 septembre 2010, consulté le 26 juillet 2018. URL : http://journals.openedition.org/echogeo/12078 ; DOI : 10.4000/echogeo.12078

Oura Kouadio Raphaël (2012). « Extension urbaine et protection naturelle. La difficile expérience Abidjan » in [VertigO] La revue électronique en sciences de l’environnement, vol. 12, n° 2, 2012. http://www.erudit.org/apropos/utilisation.html.

Oura Kouadio Raphaël, Kanga Koco Marie Jeanne (2017). « L’agriculture urbaine face au défi de l’urbanisation de Bingerville dans le Sud-Est d’Abidjan, en Côte d’Ivoire », in Revue de Géographie du Laboratoire Leïdi « Dynamiques des territoires et développement», Université Gaston Berger. BP 234 Saint-Louis du Sénégal, N° 16, pp 260-280.

Pelegrin-Genel Élisabeth, Pelegrin François (2008). Ambiances, densités urbaines et développement Durable. Paris : Philippe Chauveau, 124 p.

RGPH (1998). Recensement Général de la Population et de l’Habitat, 137 p.

Sainteny Guillaume (2008). « Étalement urbain » Annales des mines- Responsabilité et environnement N° 49, pp. 7-1.

Vennetier Pierre (1976). Les villes d’Afrique tropicale, Masson collection géographie, 190 p.

Verheagen Paul (1962). L’urbanisation de l’Afrique noire : ses causes et ses conséquences économiques, sociales et culturelles, Bruxelles, CEDESA, 400 p.

 

Pour citer cet article

Référence électronique

Kra Koffi Siméon & Kanga Koco Marie Jeanne (2020). « Réponses paysannes à l’étalement urbain en Côte d’Ivoire : cas du village de Bribouo dans le périurbain de Daloa ». Revue canadienne de géographie tropicale/Canadian journal of tropical geography [En ligne], Vol. (7) 2. En ligne le 25 décembre 2020, pp. 29-33. URL: http://laurentian.ca/cjtg

 

Auteurs

Kra Koffi Siméon
Maître-Assistant
Université Jean Lorougnon Guédé
Daloa, Côte d’Ivoire
Email : krakoffisimeon@yahoo.fr

 

Kanga Koco Marie Jeanne
Chargée de Recherches
Université Nangui Abrogoua
Abobo-Adjamé, Abidjan, Côte d’Ivoire
Email : kangamariejeanne@yahoo.fr